D’abord chanteur et percussionniste, DeLaVallet Bidiefono a découvert la danse en autodidacte. Né au Congo, il affronta le pouvoir en place pour fonder sa compagnie, (Baninga), comme en témoignait son précédent spectacle, le festif et punk Monstres / On ne danse pas pour rien. Cet électron libre conçoit la création comme un acte de résistance, où politique rime avec poétique. Sa nouvelle création magnifie cette fois l’exil et son corollaire, l’hospitalité. Cousue de voyages et de rencontres, la vie du chorégraphe congolais est un mouvement perpétuel. Son identité est ainsi construite par les hommes et femmes qui traversent son existence.
Utopia / Les Sauvages raconte ces métamorphoses, et rappelle que nous sommes des êtres hybrides. Telle une ville-monde, la scène est parsemée de murs ou d’obélisques, comme autant de frontières (intérieures ou extérieures) à abattre. Deux musiciens accompagnent neuf interprètes, issus d’horizons divers, et animés par le même sauvage désir de se rencontrer. En accueillant l’autre dans leur vie, ils courent le risque de se perdre, mais aussi de s’élever...
Delavallet Bidiefono was eerst zanger en drummer alvorens hij op z’n eentje de dans ontdekte. Als Congolees die z’n eigen gezelschap wilde oprichten (Baninga), nam hij het tegen de gevestigde macht op. Bidiefono is inderdaad een vrije vogel die artistieke creatie beschouwt als en daad van verzet. Met twee muzikanten en negen dansers op het toneel die een ongetemde en animale energie uitstralen, neemt
Utopia / Les Sauvages ons mee op reis waarbij het de vragen rond ballingschap en de erbij horende gastvrijheid verheerlijkt.
RENCONTRE
avec l'équipe artistique
mercredi 21 avril
à l'issue de la représentation